Edenway's Garden
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 Solitude Destructrive ~ [Pv Chris]

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Kirsten Cooper
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Kirsten Cooper




Taureau
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MessageSujet: Solitude Destructrive ~ [Pv Chris]   Solitude Destructrive ~ [Pv Chris] Icon_minitimeMer 4 Avr - 14:07


Solitude destructrive
« Il n'entendait plus... »


    Il n'entendait plus ma voix brisant le silence du parc. J'étais agacée, mon souffle accélérant les battements de mon cœur, qui de leur rythme, faisaient vibrer mes tempes dans une ardente sensation de colère. J'avais couru sans m'arrêter, mon corps frêle s'étant fragilisé sous cette course vaine. J'en avais marre de courir, de chercher à attraper mes ennemis les plus rapides. Mon corps n'en pouvait plus, mon souffle déjà perdu dans l’écho de ma chair. Je l'entendais gonfler avec force mes poumons pour me faire vivre un enfer sur terre. Je ne voyais même plus cette silhouette lumineuse qui avait disparue au-delà des buissons. La laisse précieusement retenue dans la paume de ma main, je continuais d'arpenter de mon regard les dernières touches de lumière qui me permettait de voir les ombres fugaces. Mes doigts agrippèrent les volants tombant à mes genoux de ma robe blanche. Je me sentais aigrie, telle ces vieilles femmes qui en silence grognaient dans leurs écharpes et observaient leurs voisins de leur fenêtre sales. Mais plus d’une menace, c’était encore leurs cœurs déchirés qui les amenaient à venir briser ceux des autres, à venir se venger sur un monde qu’elles croyaient retourner contre elles.

    « Naaja ! »

    Un énième cri, perçant les nuages absents, cherchant à atteindre les oreilles d’un sourd. J’aurais dû tenir bon, j’aurais dû laisser mes dernières forces envelopper le collier de ce chien. C’était stupide, ce n’était qu’un animal… Et pourtant les minutes s’écoulaient et je restais là à crier et à l’appeler comme si il reviendrait. Je pourrais toujours me dire que rien n’était de ma faute, qu’il avait voulu fuir et disparaître à jamais de mon emprise. Seulement je n’en avais aucune envie. Pourquoi baisser les bras si vite ? Il était là, quelque part, jouant sans doute avec l’écureuil qu’il pourchassait. Je n’avais pas même eu le temps de réagir que la petite boule de poil rousse était apparue devant mes yeux, attrapant de ses griffes, une pâtisserie tombée par terre. Ma première réaction avait été de m’emparer du grand chien blanc. Mais il avait tiré, trop fort, me brulant de sa lanière les doigts avant que je ne tombe dans les graviers du sentier. Il n’y avait alors plus que les rires des inconnus, le loup blanc qui s’effaçait dans l’horizon et mon coude gauche écorché par le contact de la pierre brisée. J’avais arrangée mes cheveux attachés lacement dans un chignon, essuyant du dos de ma main le peu de sang qui avait tâché ma peau. Le temps d’un soupire épuisé, le temps d’échapper à ces regards, et je me retrouvais là, au fin fond du parc, cherchant encore la trace de ce pelage blanc qui m’avait échappé.

    « Naaja ! »

    Je criais toujours plus fort, serrant un peu plus chaque seconde la lanière rouge. Je ne rentrerais pas sans l’avoir trouvé. Ca paraissait insignifiant, mais je me sentais fière d’attendre encore, de continuer à marcher silencieusement dans le parc, alors que déjà les lampadaires de celui-ci commençaient à arborer leur lumière. Mais il y avait ce besoin de me sentir courageuse, même pour si peu. Alors je me mis à inspirer lentement l’air, fermant les yeux pour prendre appuie sur le dossier d’un banc et me mettre à sourire stupidement. Ce qui était certain, c’était que je n’étais pas prête de rentrer chez moi. Il manquerait plus que lui l’est fait… Pour un chien aussi imposant il restait quand même doué à cache-cache… Même si l’humour semblait n’être qu’une façon de m’empêcher de crier ma colère. Peut-être aurait-il fallu que je rentre… Réellement… Même les arbres sombres et leurs branches imposantes venaient jusqu’à parcourir mon corps de frisson. Faible et vulnérable… Des mots qui résonnaient encore dans ma tête…

    Tu es vulnérable…
    Pathétique…
    Faible…

    De simples mots qui s’alignaient pour me briser de l’intérieur, mais qui jamais ne parviendrait à décrire toute la souffrance que j’avais surmontée, toute la douleur que j’avais étouffée au fond de moi. Personne ne pourrait un jour me décrire comme cette personne qui n’était que victime d’un système, la souffrance exemplaire. Les mots ne restaient que des sons… Les mots ne restaient qu’une mélodie déchirante qui tuait peu à peu les âmes, et les enjolivaient d’une douce illusion. Tant de philosophie qui faisait de moi l’image d’une ancienne existence. Mais ce que j’étais, personne ne le savais, ce que j’étais, personne le saurais. Ni ces hommes et ces femmes en blouses blanches, ni ce château de carte qui renfermait dealers et tueurs, ni même ma sœur, qui malgré tous ses efforts, ne parviendrait jamais à comprendre.

    Mes yeux se rouvrir, mon souffle à présent calme rythmant délicieusement ma poitrine. Il y avait des voix plus loin, des adolescents qui poussaient des hurlements sourds. Leurs voix rauques semblaient faire trembler les feuilles des buissons. Sans attendre je m’approchais, sentant la nuit s’approcher et englober la petite ville pourtant si belle au soleil. Peut-être était-ce la curiosité qui me poussait à franchir les barrières dangereuses de la nuit. Une terreur infantile et ignorante qui de ses cris m’attirait. Mais ce n’était rien. Rien face à la déprave des enfants de la neige. J’aurais pu me distinguer ainsi, par la neige qui avait coulée dans mes veines et m’avait appris à affronter le danger.

    Mais le danger impuissant se mélangea vite à l’odeur d’un sang non versé. Doucement je m’approchais, découvrant sous mes yeux le spectacle qui se déroulait. Ils étaient là, entourant au nombre de cinq le grand loup blanc qui grognait à leur égard, laissant échapper de leur bouche les paroles de l’insouciance. La colère montait en moi, mon cœur battant la chamade alors que je m’approchais d’eux avec un regard noir. Un geste de travers et ce n’était pas eux qui plongeraient leurs bâtons dans la chaire du canidé, mais bien lui qui planterait ses crocs dans la leur. Faibles et pathétiques… Tellement que leurs regards méprisants alors que je venais à eux ne m’atteignirent pas. J’avais six ans de plus qu’eux, et une vie bien plus méprisable que la leur. Alors qu’ils pointent leurs bâtons vers le ciel… Jamais je ne fuirais. Et c’est d’ailleurs avec une voix calme et froide que je m’adressais à eux.

    « Allez-vous en avant que je ne porte plainte. »

    Leurs rires s’étaient arrêtés, leurs yeux me détaillant non pas avec crainte mais avec cette curiosité malsaine. Tendant la main vers le chien, celui-ci vint me rejoindre, se frayant un passage au sein du cercle qui le retenait prisonnier pour venir la lécher en remuant la queue. Je lui assénais une petite tape sur le museau, le punissant discrètement sans que je ne quitte des yeux les adolescents. Il n’y avait plus aucune expression sur mon visage… Seule la méprise qu’ils avaient arboré à ma vue, seule la tristesse de voir des êtres aussi insouciants ne rien comprendre à ce qu’était la vrai vie. Mais je pensais qu’ils avaient compris, et en silence je leur tournais le dos pour m’éloigner, une voix s’élevant derrière moi.

    « Pauvre conne. »




Dernière édition par Kirsten Cooper le Lun 16 Avr - 12:38, édité 2 fois
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Chris White
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Chris White




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MessageSujet: Re: Solitude Destructrive ~ [Pv Chris]   Solitude Destructrive ~ [Pv Chris] Icon_minitimeMer 4 Avr - 17:42

Calme apaisant
« Il regardait les nuages... »


Il les regardait. Ses yeux clairs observaient les nuages avec attention, comme si ces derniers cachaient quelque chose qui pourrait tout changer. Mais il n'y avait rien, ce n'était que de simples nuages qui couvraient le ciel, laissant à ce dernier juste le choix de laisser les rayons solaire transpercer ces couches vaporeuses. Appuyée contre un rebord du parc, il paraissait lointain à cet instant, comme si plus rien n'existait. Peut-être que si, ou peut-être que non. Quoi qu'il en soit, il ne s'en souciait pas. Non, il n'avait que faire de ces gens qui s'amusaient à faire du bruit pour un rien... C'était juste ennuyant, et totalement dénué de sens. Mis à part faire chier son monde, c'était inutile.

Aussi, il restait là, le silence qui pesait à l'endroit était simple, et avait un effet calmant. Cette ville était certes paisible, mais un brin de silence complet de temps en temps était juste... Très rare. Un sourire vague apparut sur les lèvres du jeune homme, tandis qu'il méditait sur ce qu'il allait faire de la journée, tout en ayant vraiment envie de rester là, adossé contre la barrière, à regarder le ciel. Cela lui donnait un air de rêveur presque charmant, presque.. Envoûtant. Cependant, il n'était pas d'humeur joueuse, il voulait simplement être tranquille un moment.

Cependant, alors qu'il savourait ce calme, un cri perça ses oreilles, et un air frustré apparut sur son visage. Pourquoi, et qui osait crier dans un lieu aussi calme ? Se redressant doucement, il tourna la tête vers la direction du cri, qui était purement féminin, et lâcha un petit soupir agacé. La tranquillité ne voulait pas de lui apparemment. Mais cela ne le dérangeait pas. Passant une main dans ses cheveux, il quitta le ciel remplie de nuages des yeux, et se mit donc en direction de la source du cri. Il ne savait pas vraiment ce qu'il allait faire, mais ce n'était pas grave. Après tout, improviser n'était pas un mal, non ?

Il s'arrêta dans sa marche, et chercha un objet dans sa poche. Quelques seconde plus tard, il sortit un gadget qui ressemblait vaguement à un téléphone portable, et commença à jouer avec. Jouer. Dans le sens des autres, ça aurait été de le faire tourner dans ses mains, ou alors de le balancer dans les airs et le rattraper. Mais pour Chris, jouer avait un terme différent. En effet, « jouer » pour lui était de savoir ce qui se passait partout, notamment dans cette ville, grâce à un système qu'il avait piraté on ne sait où. Un système GPS et des téléphones portable, et le tour était joué.

Une petit minute plus tard, il avait l'identité de tous ceux qui étaient dans le parc en cet instant, et grâce à une petite manipulation en plus, il savait donc leur déplacement au centimètre près. Aussi, il vit un vieux d'environ 67 ans qui était assis à l'autre bout du parc, des ados apparemment qui étaient plus près, et une femme aussi, qui était à peu près à la même position des ados. Comment il savait cela ? Parce qu'il remontait le numéro jusque l'opérateur, ce qui lui permettait d'accéder directement aux dossiers de ces derniers, qui comportait nom, prénom, date de naissance et adresse. Plus le numéro de téléphone bien sûr.

Ce qu'il aimait son métier des fois... Et pirater les systèmes des opérateurs était simplement une idée de génie. Rangeant son appareil dans sa poche, il se remit en marche vers la source du problème, sachant à qui il avait à faire. Un deuxième cri se fit entendre, et il se dit alors que cette femme avait vraiment de la voix, il n'y avait pas à dire. Et aussi qu'elle faisait vraiment du bruit. Il mit ses mains dans les poches de sa veste foncée, avançant toujours avec un certain calme. Aussi, il s'arrêta de nouveau, les cris ayant changés. Ce n'était plus la femme, mais les ados sûrement.

Il fronça les sourcils. Reprenant son gadget, il vit alors le groupe d'adolescents en cercle, mais pas autour de la femme. Non, mais sur quelque chose, ou quelqu'un, qui n'avait pas de téléphone, simplement. Hm... Il allait devoir perfectionner son système, c'était une chose certaine. Cependant, en suivant la scène, il vit alors la femme avancer vers eux, le point la désignant sur le GPS allant vers le groupe d'adolescents. Le truc non identifié au milieu du groupe avait un rapport avec elle ? Ou alors était-ce encore autre chose ?

Il remit une nouvelle fois son gadget dans sa poche, et avança d'une démarche plus assurée. Il savait exactement quoi faire. Il finit par arriver devant la scène, et vit alors un chien blanc, ressemblant à un loup, avancer vers une jeune femme brune. Tiens, c'était elle qui criait ? Les ados la regardaient avec un certain mépris, ils ne l'avait apparemment pas remarqué, ce qui n'était peut-être pas si mal.

« Pauvre conne. »

« Voyons voyons... Ce n'est pas une manière de parler je crois. »

S'avançant vers les adolescents, il tourna le dos à la jeune femme, son expression ayant totalement changé. Vous savez ce qu'est un air menaçant ? Le genre qui vous donne des frissons, qui vous fait reculer, vous remplissant lentement d'effroi alors que vous comprenez peu à peu le danger que représente la personne en face de vous.

Et bien, Chris avait le même air. Son sourire narquois était juste un reflet, annonciateur des problèmes qui risquaient de subvenir si ces ados ne partaient pas. Non, il n'allait pas se battre, mais il allait juste leur pourrir la vie d'une autre manière. Son regard était dur et remplie de malice, fixant les jeunes personnes sans ciller une seule seconde. Toujours les mains dans les poches, il s'arrêta à quelques mètres d'eux, puis pris une posture provocante. La tête sur le côté, un air moqueur sur le visage, il prit un ton vraiment désagréable, à la fois moqueur et insouciant.

« Vous êtes sérieux vraiment ? On voit bien les gamins n'empêche. Vos mère n'ont plus rien à foutre de vous ou quoi, sérieusement ? ... »

Se préparant déjà au fait qu'il allait tout de même devoir se battre un peu, il oublia totalement la femme derrière lui. En fait, il ne faisait même pas ça pour elle, mais simplement pour faire regretter à ces gamins d'avoir fait un tel boucan. Même si à la base, c'était justement cette femme qui avait criée. Mais il ne frappait pas les femmes. Et avec sa chance, s'il devait combattre les ados, cela n'allait pas durer.
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Taureau
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MessageSujet: Re: Solitude Destructrive ~ [Pv Chris]   Solitude Destructrive ~ [Pv Chris] Icon_minitimeJeu 5 Avr - 17:59


Solitude destructrice
« Pauvre conne... »


    Pauvre conne… Ces mots tels un vent glacial venait de percer doucement les secrets de ma chair pour venir déposer un doux frisson dans mon échine. Je n’étais pas blessée par les mots insouciants de si jeunes personnes. Et j’étais loin encore loin d’être blessée par ce ton agressif qu’ils avaient employé. Bien au contraire, je souris, cette phrase ne reflétant que la marque de leur impuissance. Mais alors que je marchais sans me retourner, j’entendis une autre voix s’adresser à eux. Une voix si masculine, si fière, et qui m’immobilisa dans ma course. Mon sourire s’effaça tandis que je tournais sur moi-même pour apercevoir cet homme que je n’avais jamais vu. Je ne l’avais pas vu apparaître, je n’avais pas même ressentie sa présence… C’était étrange, mais plus que ça, je voyais son intervention comme déplacée. Qui était-il pour venir s’occuper de ce qui ne le regardait pas ? Peut-être se prenait-il pour le prince charmant de ses dames. Mais même les plus beaux chevaux blancs de ce manège interdit ne pourraient être domptés par un homme aussi sombre. Sombre dans la nuit, sombre dans ses intentions. Je parlais telle une ignorante, mais d’où j’étais je ne voyais que cette ombre qui de sa grandeur se confrontait aux regards et à l’imbécilité de la jeunesse perdue. Allait-il vraiment se battre ? Il semblait partit pour… Et je continuais de regarder la scène, silencieuse, interdite. Mais le calme de mon esprit m’incita vite à me rapprocher, attachant Naaja à sa laisse pour ne pas le perdre encore une fois.

    « Que faites-vous ? »

    Ma voix froide résonna dans le parc, soufflant glacialement contre les masses de corps qui se présentaient devant mes yeux. Je me sentais imposante, droite malgré le vent, malgré ma tenue légère et les volants de ma robe soufflant contre ma peau. Il n’en était rien, juste un corps frêle cherchant à ne pas rompre comme le chêne, cherchant comme le roseau, à dompter l’insaisissable voyage d’un être invisible. Le soleil absent laissant pourtant une douce lueur bleutée envahir la ville. Les lampadaires accompagnant cette atmosphère comme les lucioles de l’été qui volaient autour du jardin. Des lucioles que j’aurais aimée attraper, des lucioles qui malgré mes mains tendus, continuaient de m’échapper, de m’aveugler. Chaque goutte de ce poison animait mon corps… Un poison semblable à l’invincibilité d’une pauvre humaine qui se croyait sans doute immortelle avec ce grand loup blanc qui, aux aguets, tendaient les oreilles pour écouter les bruits alentours. Il sentait que mon animosité était toutefois due à sa disparition, que je lui en voulais d’être aussi animal, aussi sauvage malgré mon envie de faire de lui la proie de ma domination.

    « Puis vous dégagez au lieu de faire les malins devant quelqu’un de plus fort que vous! »

    Contradiction d’une reine… Impératrice de mon propre être… Ils me regardaient au travers de l’obscurité, marmonnant entre eux avant de s’éloigner. Leurs regards étaient interrogatifs, il fallait dire que cette scène ne comprenait plus que moi et l’inconnu. Moi et cet étranger qui sans que je n’ai eu le temps de le connaître, venait de réanimer la colère que j’avais sue masquer sous ma tranquillité. Je lui en voulais à lui aussi, comme peut être à la terre entière… Mais même si ses actes ne partaient pas d’une mauvaise intention, je continuais de soumettre son jugement au regard protecteur qu’il pouvait avoir pour moi. Quelle idiote… Je me faisais ma propre conception du monde aux travers de mes pupilles claires, jouant des agissements des gens pour parvenir à en définir un but concret et tout aussi ignorant. Il ne m’avait pas adressé la parole après tout… Ne m’avait pas même regardée lorsqu’il s’était adressé aux jeunes adolescents. C’était cette paranoïa qui me faisait penser ça. Qui me faisait penser que son regard et cette bravoure presque héroïque n’avait pour but que de faire de moi la victime… Je blessais mon égo seule, mon cœur se serrant sous mes propres changements d’humeurs.

    Au fond j’avais fini par comprendre… Par comprendre, alors que les derniers ricanements des enfants quittaient le lieu, que je me faisais trop d’illusions, et que aucunes de mes accusations n’étaient fondées. Aigrie… C’était donc cela, l’immortalité d’une vieille femme semblant habiter dans mon corps. Je passais alors ma main dans mes cheveux, ébouriffant ma frange en me retournant. Il fallait que je quitte ce parc, avant de devenir complétement folle. Je ne savais pas pourquoi j’étais comme ça… Ça m’arrivait des fois, de redevenir celle qui voyait le monde comme son ennemi, qui comprenait que dans tous les regards, les pupilles resteraient dilatés. Pourtant j’étais devenue plus douce après la visite de ce grand établissement blanc… Mais les quelques traces de douleurs continuais de ressurgir, continuais de briser cette illusion de calme que je cherchais à garder en moi pour faire ressortir ce côté sombre et si délicat. Et c’est sans un mot, que je fini par prendre mes distances avec l’inconnu…
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MessageSujet: Re: Solitude Destructrive ~ [Pv Chris]   Solitude Destructrive ~ [Pv Chris] Icon_minitimeDim 8 Avr - 11:32

Calme apaisant
« Narquois et moqueur... »


Narquois, moqueur... Plusieurs mots qui pourtant, avaient la même définition. Du fait qu'il était en cet instant provocateur, et qu'il savait une chose. Qu'il n'allait pas perdre. Non, il ne perdait jamais, et ce n'était pas aujourd'hui que cela allait arriver. Ses yeux les regardaient avec un grain de malice, alors que les ados avaient la mine renfermées. Apparemment, cela ne leur plaisait pas qu'il s'interposait entre eux, mais en même temps, c'était tellement amusant ! Car Chris aimait beaucoup faire chier son monde, car il savait bien qu'il n'allait pas le payer de suite.

Sa bonne étoile lui souriait toujours, et c'était une chose sur laquelle il comptait beaucoup, et en profitait un maximum. Pourquoi pas après tout ? Beaucoup de gens à sa place aurait fait la même chose, non ? De toute manière, il ne se sentait nullement coupable. Il ne s'était JAMAIS sentit coupable de quoi que ce soit, ce n'était pas son genre. Car quand on se sentait coupable, c'était à partir du fait qu'on savait qu'on avait commis quelque chose de mal, et de part notre degrés d'humanité, on se sentait coupable ou pas.

La différence avec Chris, c'était qu'il savait qu'il faisait des choses mal, simplement, il n'avait pas assez d'humanité pour être coupable, pour se sentir comme tel. Aussi, il continuait de fixer ces jeunes imbéciles, prêt à en découdre. Jusqu'à l'intervention d'une voix féminine qu'il avait totalement oublié jusque là. Se tournant à moitié vers elle, sa voix avait quelque chose de glacial, qui résonnait dans toute le parc.

Sans montrer le moindre étonnement, les ados partirent ensuite, tandis que la nuit commençait à faire son apparition. Il releva la tête, observant pensivement les nuages assombris par le ciel, tandis que la lune se mettait à briller doucement, éclairant le bleu infini et ses étoiles. Le ciel était sans doute une chose qu'il ne pourrait jamais avoir, et pourtant quelque part, il avait l'impression de posséder sa grandeur sans pareil à chaque fois qu'il le regardait.

Tellement stupide, il fallait l'admettre. Mais qui n'avait jamais rêvé de posséder le ciel ? De pouvoir se balader au travers sa grandeur, regardant le monde avec un autre regard...
Arrogance. C'était vrai.

Au bout de quelques minutes, il se tourna vers le bruit de pas de la jeune femme, et un sourire autre que moqueur apparut sur ses lèvres charnue. Pourquoi partait-elle au juste ? Elle avait peur ? Non, ce n'était pas possible, vu la manière dont elle avait intervenue. Quoi qu'il en soit, il n'allait pas la laisser s'échapper aussi facilement, c'était une certitude.

S'approchant doucement, il prit la parole d'une voix calme, mais assurée.

« Excusez moi... »

Il n'y avait bien que quand il était polie qu'il s'excusait, sinon il ne le faisait jamais. Arrivant à la hauteur de la jeune femme, il lui souriait simplement, avant de reprendre la parole.

« … Est-ce que c'est votre chien ? »

Se tournant vers l'animal en question, ce dernier semblait méfiant, mais sans pour autant être agressif. Le jeune homme se baissa vers le loup blanc, qui grogna légèrement. Mais cela ne le découragea pas, oh que non. Soufflant quelque paroles à voix basse, il posa doucement sa main sur la tête du loup, qui semblait toujours aussi grognon.

Il lui sourit, et lui caressa doucement le crâne, avant de se relever et de faire face à la jeune femme. Décidément, il était chanceux même avec les animaux. Mais cela n'importait pas vraiment, car il voulait juste parler avec la femme en face de lui en cet instant.
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