Kirsten Cooper ♥

Kirsten Cooper

│Date de naissance : 2 mai 1990
│Age : 24 ans
│Lieu d'origine : New York
│Groupe : Roses
│Habitat : Lotissement à Rose's District
│Métier : Vendeuse à la boulangerie

♦ Qui suis je ?

Je ne suis pas sure de savoir ce que je suis. Des fois noire, des fois blanche. Je fais mon jogging tous les matins, m’amuse à sucer mes bonbons à la violette, mange des fruits rouge du matin au soir et me laisse bronzer au soleil avec une citronnade dès que je peux. C’est mon côté calme, qui ne cherche rien à personne. D’ailleurs je suis plutôt lunatique en ce qui concerne mon côté sociable. Je ne parle pas beaucoup, et d’une voix si douce que j’en paraîtrais presque innocente. Seulement même si je n’ai aucun problème pour parler avec de parfaits inconnus, je continue de rester le plus souvent dans mon coin. Je les snobs si vous voulez. Il faut dire que dans ces moments-là, il en faut beaucoup pour me faire changer d’avis sur eux.

Car oui, il faut choisir le bon moment pour venir me voir. Depuis que je suis sortie du centre, je suis plutôt calme et apaisée, alors voir venir des personnes autour de moi lorsque je n’ai aucune envie de voir quelqu’un, a le don de m’agacer. Ce n’est pas pour ça que je suis une sorcière non plus. Je sais me faire des amis et me montrer aussi douce que paisible avec des gens lorsque j’en ai envie. C’est un peu quitte ou double. Et puis même si je ne réponds pas toujours aux appels, je continue d’être là pour ceux que j’apprécie et que je considérerais presque comme mes amis.

Je suis à la fois dans mon monde et dans ce monde. Aussi douce que vénéneuse. Il faut dire que mes anciennes manies de voir les gens à mes pieds me manquent parfois. Ou alors c’est vraiment que je me rends plus compte de ce que je fais. On ne peut pas dire que je sois une manipulatrice. Je suis juste cette petite chieuse qui aime obtenir ce qu’elle veut quand elle l’entend. Mais au fond, je sais quand même me tenir.

L'Histoire d'une Vie

Au fond tu aurais pu l’être…
J’aurais pu l’être, oui, cette fille aux vertus de l’innocence, cette silhouette qui de loin paraissait être celle d’un ange. Mais je ne l’ai jamais été. Je viens de New York et j’ai longtemps vécue avec ma famille. Une famille plutôt banale d’ailleurs… Il y avait ma mère et ses grands yeux bleus aux reflets gris. Plutôt tête en l’air, ne sachant pas comment me dire « non ». Ce n’était pas que j’étais gâtée… Seulement elle n’a jamais su m’apprendre le mal des bêtises que je pouvais faire. Et ce fut comme ça jusqu’à mes 23 ans d’ailleurs. Heureusement il y avait cette carrure imposante, mon père. Il avait des allures de gentil homme, et il les a encore. Seulement je me souviens que je le voyais comme un méchant dragon lorsqu’il commençait à hausser le ton sur moi. Ça avait le don de m’agacer. Sans doute car nous avions deux forts caractères tous les deux. J’ai en effet hérité de son côté têtu et déterminé. Et enfin il y avait ma sœur, ma grande sœur, à qui je ne parlais pratiquement jamais… Elle a quatre années de plus que moi, et elle est tout le contraire de ma personne. Studieuse, ambitieuse… Ce n’est pas que je ne suis pas intelligente, loin de là, je suis plutôt chanceuse de ce côté. Mais les études ce n’était pas vraiment mon truc. Quand j’étais petite encore ça allait, et puis à 16 ans j’ai rencontré mon premier « petit ami ».

J’en ai vécu pas mal d’ailleurs avec lui. Seulement et bien il avait 19 ans et n’était pas le meilleur gendre que l’on pouvait avoir. Précocement il m’a incité à la drogue, aux petits délits. Mon côté d’innocence et mon apparence calme me rendait presque intouchable. Il dealait en fait, et à vrai dire peu m’importait. Au début c’était de temps en temps, et puis je me suis vite rendue compte que le trafic qu’il servait été bien plus gros que ce que mon âge voulait me faire croire. Il ne restait qu’un pion, seulement voilà, je le suivais sans rien dire, me prenant au jeu en l’accompagnant, en le secondant, laissant mes poumons s’imprégner de cette drogue pendant que les gélules me laissant monter dans un paradis terrestre. Je suis devenue distante avec ma famille, avec tout le monde, faisant sécher les cours, fuguant la nuit pour le retrouver. Ca à durer quelque mois. Et puis un jour j’ai rencontré son « patron ». Le mec charismatique qui à défaut de ne pas l’égaler au niveau de sa carrure, n’avait qu’à claquer des doigts pour le mettre à terre. Il s’appelait Tyler.

Je l’ai revu un soir, et croyez moi ou non, je n’ai pas pu résister. Je ne suis même pas sure de le regretter. J’ai quitté le fameux dealer pour lui. Mais il a commencé à me harceler, a sans cesse être là, de partout, à chaque coin de rue, jusqu’au jour où il n’y soit plus. Tyler s’en était occupé… Quand je l’ai sue je crois que j’ai eu peur, mais j’étais si bien avec lui que j’ai fermé les yeux. Je ne faisais rien de mal, je ne l’ai jamais fait. Mit à part mes quelques doses quotidiennes de gélules je me contentais de trainer avec ceux qu’il ne fallait pas. C’était complétement inconscient, certes, et je ne suivais même plus mes études, parvenant à corrompre l’autorité plus qu’inexistante de mes parents pour faire ce que j’avais à faire. Je restais parfois trois jours sans rentrer chez moi. Et je crois qu’aucun de mes parents ne parvenait à changer ça. Je suis restée 6 mois avec Tyler, avant d’apprendre qu’il me trompait. Je crois que ça ne m’a pas fait grand-chose. Je n’ai jamais été une chasseuse d’hommes, mais je n’ai jamais non plus réussie à les choisir comme il fallait. Je crois que c’était le côté risque sans me mouiller, l’envie de vivre autre chose que la vie justement. Mais là, je me retrouvais seule, courant après mes doses quotidiennes comme cherchant à rattraper ce que je venais de perdre. Je ne savais pas ce qui me plaisait dans cette vie de déprave, de violence et de tromperie. Sans doute le fait que je me croyais intouchable et que je l’ai toujours été. Seulement je restais seule. Alors je manipulais les hommes pour une dose, aussi jeune qu’inoffensive… Ca me plaisait de les voir à mes genoux, tel qu’ils m’offraient tout ce que je désirais.

Et puis on grandit, et on essaye de construire sa vie. Ou du moins quelqu’un vient le faire à notre place. Je n’étais qu’une gamine, si douce et si venimeuse. Ma sœur c’est occupée de moi. Elle à retrouvée de la drogue dans mon sac et c’est ainsi que je suis partit un an en centre de désintoxication. J’avais 22 ans, et oui je lui en voulais de gâcher ce que je croyais être ma vie. Seulement elle est venue tous les jours me voir. Je lui parlais peu, et je ne lui parle pas plus aujourd’hui. Elle a toujours sus parler pour deux et comprendre ce qui pouvait bien se passer dans ma petite tête. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit elle qui me montre que la vie ce n’était pas se faire passer pour une petite garce et être au crochet d’une poudre blanche. Alors elle s’est « occupée » de moi, en quelques sortes. A ma sortie elle m’a proposée de venir habiter avec elle à Edenway. Elle comptait s’y installer dans peu de temps avec son copain du moment, qu’elle dit encore être « l’amour de sa vie ». Ca ne le dérangeait pas que je vienne, même si on ne se connaissait pas. J’ai accepté, ne pouvant sans doute plus me passer d’elle.

Alors on est partit tous les trois dans un petit lotissement en face du parc. Ça me détend d’être avec eux, même si mes manies se font souvent voir. Mais Kiara et Callen me surveillent de près. Ça fait un peu conditionnement mais au fond ça m’amuse de rester avec eux et de les regarder faire leur vie de couple, leurs engueulades et leurs niaiseries. Je garde quand même ma liberté. J’ai d’ailleurs obtenue grâce à Kiara un emploi de vendeuse dans la petite boutique d’antiquaire de la ville. Je sais que j’aurais pu trouver mieux, mais sur le moment elle ne m’a pas laissé le choix. Même si c’est surtout ma grande bonté qui a fait que j’ai acceptée. Et puis cette ville est plutôt agréable. Je m’y détends et peu découvrir un nouvel environnement que la grande ville. Même si des fois, je me demande pourquoi ils ont eu l’idée de s’installer ici… Heureusement Callen m’a ramené un petit chien avec qui je passe mon temps. Un petit shiba Inu blanc. Je dois avouer que des fois j’ai l’impression d’être une gamine devant ses parents, mais ils m’offrent tellement parfois que toutes les engueulades qui nous séparent parfois sont loin d’effacer ça.

Qui es tu ?

♦ Age : 17 ans
♦ Expérience rp : 4 ans
♦ Découverte du forum : ♥
♦ Avatar prit : Mischa Barton

La ville paraissait si calme, brumeuse et lumineuse, insaisissable derrière cette paroi de verre qui la protégeait de nos mains sales. Mes doigts glissèrent lentement contre la baie vitrée, retraçant les contours de l’architecture du capitole, balayant d’un simple geste ce qui m’effrayait au-delà de la tour qui me confinait. J’en oubliais la voix d’Andreas et ses conseils, perdues dans mes pensées. J’étais loin de pouvoir obtenir une note faramineuse qui augmentera mes chances d’obtenir de la popularité auprès des sponsors, et quelque part ça m’était égal. Je ne comptais pas sur mes capacités à lancer une flèche ou une lame pour prendre en compte ma survie, celle-ci m’apparaissant si fragile face à l’ampleur de ce jeu. Il m’arrivait certaines fois d’oublier ce qui m’arrivait, d’en atténuer la peur, sans pour autant que celle-ci ne disparaisse. Elle restait bien là, enfouie comme elle le pouvait entre la détermination et la faiblesse.

La main d’Andreas me sorti de mes songes, son regard toujours si mélancolique brisant ce monde dans lequel je m’étais enfuis. Il était temps d’entrer sur cette scène de cirque comme je pouvais l’imaginer, de faire ses preuves comme si elles tenaient nos vies. La seule sensation de la combinaison contre ma peau me laissait échapper des frissons d’inquiétudes. Tout allait si vite, mes pas lourds m’entrainant dans les coulisses de cette foire. Je détournais le regard à la vue de Naït, me rangeant en silence devant Sean. Je restais fébrile, l’attente me paraissant une éternité alors que mes yeux demeuraient fixés sur le mouvement des tributs. J’évitais toujours de croiser leurs regards, l’image d’eux brandissant leurs armes sans aucune lueur de compassion sur moi me terrorisant.

Il n’y avait plus que le vide devant moi, une douleur m’animant alors à l’estomac pendant que je m’avançais dans le couloir non sans un dernier regard derrière moi. Perdue j’adressais un sourire à Sean, appuyant mes doigts contre mes hanches pour atténuer ce sentiment qui me submergeait.

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D'un battement d'ailes...

Je ne pus m’empêcher de me raidir en sentant son baiser, ressentant malgré moi une sorte de dégoût que j’aurai voulu faire taire. Mes mains restaient crispées sur le tissu de ma robe, à deux doigt de le percer des ongles. Etrangement je ne fis rien, le laissant faire sans avoir cette peur enfouis qui refaisait surface. Je fermais les yeux, inspirant profondément jusqu’à sentir l’étouffement du vêtement qui compressait mon ventre. Sa présence était pourtant toujours présente, mes paupières se rouvrant sur sa silhouette sombre. Je ressentais un certain soulagement à ne pas me retrouver seule, et en même temps de la culpabilité à l’avoir inconsciemment amené à changer d’avis. Je laissais mes doigts tombées de leur prise, mes bras à l’abandon dans leur chute contre mes hanches. Que fallait-il faire ? Cette panique me semblait rimer à rien. J’aurai suivit Sean par stupidité dans la foule sans pour autant savoir ce qu’il avait l’intention de faire. Je n’osais pas même lui demander, écoutant le chaos étouffé tout en restant ailleurs. Ses paroles me semblaient lointainement déplacées alors que j’imaginais que la lâcheté prenait part de nous et que nous avions un plus grand devoir que d’attendre dans notre obscurité. Je ne voulais pourtant voir comme solution que la fuite. Une fuite qui serait pourtant vaine avec le nombre incalculable de pacificateurs qui devaient arpenter les rues pour faire de cette horreur, une terreur encore plus grande.

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